Les Galinacés

Les glinacés, comme les gallinules ou les foulques, sont souvent discrets, mais bien présents autour des plans d’eau. Leur silhouette sombre, leur démarche vive, leur cri un peu rauque en font des habitués des berges.

J’aime observer leur agitation feutrée : un va-et-vient constant entre les roseaux, des disputes soudaines, des éclaboussures brèves. Contrairement à d’autres oiseaux d’eau, ils ne cherchent pas la majesté. Ils vivent, intensément, dans l’entre-deux.

Leur plumage sombre tranche avec les verts profonds de la végétation. Parfois, un éclat de rouge sur le bec ou le front attire l’œil, contraste saisissant dans une scène calme.

Photographier les glinacés, c’est accepter l’imprévu : ils surgissent, disparaissent, reviennent. Ils donnent vie aux abords d’étang, apportant une touche d’énergie brute à ce monde souvent paisible.