Les renards et mustélidés

Le renard, c’est l’ombre rousse d’un champ au crépuscule. Présent sans bruit, il traverse les paysages avec souplesse. Le voir, c’est déjà un privilège. L’approcher, un événement. Je guette son regard, ses hésitations, ses jeux parfois.

À ses côtés, les mustélidés — blaireaux, fouines, martres — se montrent plus rarement encore. Ils vivent de nuit, dans l’épaisseur des bois, sous les racines, loin de nos yeux.

Ces espèces demandent un affût patient, des heures de veille, une attention extrême. Mais leur présence raconte quelque chose de fort : la liberté, la ruse, la survie. Chaque image est un vol, un éclat de mystère.