La galerie… à poils !
Il est cinq heures du matin, la brume s’élève paresseusement au-dessus des fougères, j’entre dans un monde où tout est patience, humilité, et écoute.
La photographie des mammifères sauvages n’a rien d’un instantané. C’est un dialogue silencieux entre l’homme et la nature, où l’on apprend à se taire pour mieux voir, à disparaître pour mieux comprendre. À l’affût, camouflé dans une haie ou blotti contre un vieux chêne, je deviens une ombre. Les heures peuvent passer sans que rien ne bouge. Mais c’est dans cette attente que l’émotion naît, dans le frémissement des feuilles, le passage discret d’un renard en maraude, le raire lointain d’un cerf, la silhouette d’un chevreuil dans la brume.
Et puis, soudain, la magie opère, je retiens mon souffle, le temps se suspend, mon index effleurent le déclencheur, un clic presque inaudible vient de capturé un instant fragile dans la lumière dorée du matin.
Chaque rencontre est un cadeau, chaque regard un privilège. Il y a une forme de gratitude profonde dans ces moments, envers l’animal qui m’a accepté, envers la forêt qui m’a caché, envers la solitude qui m’a permis d’être pleinement présent.
Ici ou ailleurs, qu’importe l’altitude ou la brume, le froid ou la chaleur, les mammifères se laissent observer…
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Les bouquetins et les chamois
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Les cerfs élaphes
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Les chevreuils
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Les petits mammifères
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Les renards et mustélidés
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Les sangliers